Notre pétition
Selon le Matin Dimanche, la Suisse romande détient le triste record européen de consommation de cocaïne. Le canton de Vaud rencontre des problèmes sévères de deal dans les lieux publics des grandes villes comme Lausanne, Yverdon, Vevey et ailleurs.
À chaque fois, les autorités, par manque de volonté politique, se défilent en invoquant principalement des arguments financiers pour justifier l’absence de mobilisation des forces de l’ordre sur ces problématiques. Ceci n’est que mauvaise foi ! L’art. 25 LPén (RSV 311.15) permet la dispersion des dealers et la protection des périmètres.
Tandis que des lois pénales comme la LStup donnent l’obligation de combattre cette criminalité et de démanteler les réseaux.
Le trafic de stupéfiants ne doit en aucun cas être toléré dans les lieux publics !
Nous demandons que les points suivants soient appliqués de manière prioritaire et stricte :
1. Contrôle permanent des lieux publics où il y a du deal par les polices intercommunales et par la gendarmerie :
- Il en va de la salubrité et de la sécurité publique dans les différentes villes de notre canton !
- Il est aisé de constater que le deal amène aussi d’autres types de délinquance, notamment du fait que des personnes dépendantes aux stupéfiants vont parfois commettre des vols ou des agressions pour se procurer des produits illicites. Les délinquants sont également sensibles à l’impression de laxisme et de « laisser-aller » que donne une ville vis-à-vis de la délinquance et de la criminalité. Le fait que le trafic de stupéfiants ait lieu dans la rue, lieux très fréquentés et en plein jour, donne l’impression que les autorités « ont jeté l’éponge » et ne combattent plus ces actes pourtant clairement pénaux.
2. Éloignement et sanction des dealers par une présence permanente de la police intercommunale ou cantonale sur les « lieux de deal », en journée comme en soirée :
- Cette mesure doit être mise en place le temps nécessaire pour faire comprendre aux dealers qu’ils ne sont pas les bienvenus dans les lieux publics des villes vaudoises, en particulier à proximité des écoles, des gares et du centre-ville. Le travail que la police doit mettre en œuvre est celui d’interpeller, d’investiguer, d’éloigner, de disperser et d’arrêter les dealers.
3. Assurer la salubrité et la tranquillité publique et protéger tout particulièrement les personnes jeunes et vulnérables qui risquent d’être influencées par les dealers qui les abordent, voire d’être victimes de certaines agressions :
- Certains lieux tels que les toilettes publiques sont laissés dans un état véritablement déplorable. Des enfants peuvent se blesser ou s’infecter avec des seringues usagées laissées dans la rue. Enfin, des dealers ne manquent pas de proposer des stupéfiants à des jeunes influençables qui pourraient développer une dépendance. Il y a non seulement une question d’hygiène publique mais également une problématique importante de santé publique.
Les signataires souhaitent, avec cette pétition, que les autorités vaudoises incitent les différentes polices à agir dans le sens des considérations susmentionnées ou de toute autre manière utile et efficace. Les signataires invoquent que la problématique du « deal de rue » doit être une des priorités politiques pour ces prochaines années.
Nous adressons cette pétition au Grand Conseil pour qu’il la transmette au Conseil d’État vaudois.
Marianne Dind, Juriste, ancienne vice-présidente Riviera (UDC), Montreux
Sarah Dohr, conseillère communale (Vevey Libre), Vevey
Éric Bonjour, chef d’entreprise, ancien député UDC, Chesières
Roland Villard, responsable sécurité, conseiller communal, ex-président du Conseil communal (UDC), Yverdon-les-Bains
Raluca Villard, interprète judiciaire, conseillère communale (UDC), Yverdon-les-Bains
Ruben Ramchurn, économiste, conseiller communal indépendant, Yverdon-les-Bains
Ils soutiennent la pétition
Nicola Di Giulio, conseiller communal, ex-président du Conseil communal (UDC), député vaudois, Lausanne
Faites signer notre pétition
Unissons nos forces pour lutter contre le deal de rue et protéger notre qualité de vie et celle de nos enfants.